Apérifif avant banquet

Zaza veillait au bon déroulement des festivités, en bonne maitresse de maison, tout en sirotant un verre du délicieux breuvage qu'avait préparé la jeune Louisette, elle pensait qu'il fallait plus tard, la féliciter pour son travail, quand soudain elle senti tirer sur sa robe, puis à peine eu le temps de réaliser qu'elle entendit la voix de sa fille, elle s'accroupit devant elle, un sourire pendu aux lèvres, posa son verre, et la pris affectueusement dans ses bras tout en lui appliquant un doux baiser sur sa joue rose, redevenant une mère a part entière pour l'occasion, laissant toute son affection pour Maëlle déborder de son être, ne faisant plus attention quelques instants a ce qui pouvait ce passer autour d'eux.

mais que fait-tu là ma chérie...tu es encore souffrante? lui demanda t-elle, tout en lui tâtant le front délicatement apparemment non, je sais tu as entendu du bruit et en petite curieuse que tu es, tu es venue voir ce qui ce passait, alors je vais t'expliquer ce qui se passe, tu vois on donne une petite réception pour ta tante Christine elle lui parlait comme a une grande personne, avec des mots mesurer tout de même, elle ne voulait pas l' infantiliser, et encore moins lui parler bêtement, elle la savait vive du haut de ses trois ans. toutes les personnes que tu vois autour de nous, sont en partie là pour elle, en son honneur elle se releva avec la fillette dans ses bras, elle resta là avec elle, tout en la calinant, ne pouvant point prendre congé, tant que Christine n'était pas revenue, donc évolua avec la fillette au milieu des invités, prenant soin de les faire servir, et veillant que personne manque de quoi que ce soit.

Les chats fut bien placé, cajolé, un nom choisit, trois mâles et une femelle, Christine avait vérifié

Val, pour un, Gab pour l'autre et Zaz pour la seule femelle du lot

Christine croisa Louisette dans le hall, elle lui remit avec un sourire espiègle un billet de Gabcha, affirmait elle, que croyait elle donc la niaise

Ses pas l'a menèrent vers ses invités, le billet fut lu tout en marchant lentement mais assurément
Un seul mot

"Rizagachri"

Christine rit de bon cœur, qu'elle bonne idée, mais un peu long à son goût , il lui vint une idée, elle allait lui en faire part de suite

Gabcha dégustait le vin, ses yeux reflétaient la satisfaction

« J’espère mon ami, si je puis me permettre de vous appelez ainsi, que ce vin vous plaît.

J’ai reçu votre billet, votre trouvaille est à mon goût, mais juste un peu long, toutefois il m’est venu une idée grâce à cela

Je l’appellerais « RIGABZA » en le prononçant il parvient à mes oreilles comme une douce mélodie

Depuis le temps qu'il me caracole en tête à petits coups de sabots rétifs, j'ai décidé de le fixer sur la toile pour l'éternité, ce cheval qui sera je le pense ,aussi fougueux qu'un rêve de jeunesse.
Sur un fond d'or de soleil écrasé, je tracerais au fusain les lignes longues de son encolure.
J’ai eu l’impression qu’il me disait

« - Essaies de m'ôter ma liberté et tu verras le vent de sable engloutir les cités.
Homme présomptueux qui n'aime que les animaux entravés.
Moi, je suis le fils du vent et les doigts des déesses ont tressé ma crinière.
D'ailleurs, si tu la dessines dans tous les sens sur la toile, tu auras bien du mal à en maîtriser le mouvement. »

Ses naseaux ouverts, j'ai senti son souffle sur mon cou.
Modelé l'ossature de son crâne avec mes mains.
Une petite touche de blanc sur son poitrail, la marque du bon dieu comme disent les sorcières, ces néophytes qui chevauchent des balais.
Et puis, les yeux bombés, humides, écarquillés qui me sondent jusqu'au fond de l'âme.
Un peu de blanc pour éclairer son beau regard.

Il mérite bien de porter ce nom n’est il pas ?

elle souria et rendit l'embrassade a Valmeu, sereinement, affectueusement.

hmmm j'avais bien ressenti ton attachement à Christine, cela se voit comme le nez au milieu du visage. lui répondit-elle un peu taquine.

merci, et oui la jeune demoiselle que voilà est en effet ma fille, je te présente Maëlle, qui est une petite très vive du haut de ses 3 ans, un peu comme sa mère, tu vas me dire que les chats ne font pas des chiens.. elle rigola de bon cœur quand à la musique, j'aime bien aussi ce style de douceur, qui apporte bien être et apaisement....

c'est alors qu'elle vit sa sœur revenir, un mot a la main, puis se diriger vers Gabcha directement, elle ne voulait pas s'en mêler, elle savait que Christine serait se débrouiller seule, mais que si besoin elle la ferait mander, laissant naturellement Valmeu, les rejoindre, apres tout, tout cela était normal la reine de la soirée, était la nouvelle baptisée, en profita pour s'occuper de Maelle.

En pleine conversation avec Gabcha, Christine sentit des mains se poser sur ses yeux et une voix
Qui suis je ?
Cette voix, elle l'a reconnue de suite, elle rit , se tourna lentement en tenant les mains de la personne
"Oh, liti, enfin tu es là, j'ai cru que tu n'arriverais jamais, et puis vaut mieux tard que jamais pas vrai ?
Comme tu es belle ... merci ce cadeau me plait beaucoup
Puis elle se tourna vers Gabcha
"Liti, je te presente Gabcha Cianfarano, un peu plus loin tu reconnais mon parrain ? Valmeu
Pour le reste tu connais je pense ...
Gabcha, Lilitbar, une nouvelle amie"
Elle lui sourit , lui servit un verre de vin
"Santé à toi Liti"